Lycée Stanislas : nouvel épisode de l’anticatholiscisme

La pitoyable affaire du lycée Stanislas, dans lequel la nouvelle ministre de l’Éducation Nationale Amélie Oudea-Castéra s’est emmêlée les pinceaux maladroitement, nous laisse une non moins lamentable polémique lancée par la gauche sur cet établissement qui serait « homophobe, anti-avortement, sexiste et autoritaire ». 

Dans cette attaque, tout a été utilisé : caricaturer, salir les personnes, utiliser les enfants de la ministre. 

Pendant ce temps, Rachel Garrido et Alexis Corbière députés LFI, ont obtenu une protection totale de la vie privée de leur fille d’une vingtaine d’années  qui avait pourtant tenu des propos antisémites.

Imaginez le tollé qu’aurait provoqué de telles déclarations chez la fille d’un dirigeant de droite !

La presse a même menti sur les faits concernant le lycée Stanislas, car les Inspecteurs généraux de l’Éducation nationale ayant fait un rapport sur le lycée n’ont pas confirmé les allégations d’autoritarisme, d’homophobie et de sexisme.

Cette polémique a-t-elle pour but de déstabiliser ces bastions qui surnagent encore  dans l’océan de médiocrité ambiant ?

Le lycée Stanislas, comme l’École Alsacienne, où un autre Ministre de l’Éducation nationale Pap N’Diaye mettait ses enfants, sont en effet des reproches vivant à la faillite de l’Éducation Nationale dont les classements internationaux PISA – qui mesurent la qualité de l’enseignement – pointent chaque année davantage son effondrement.

Dans ces lycées ont y applique quelques règles : rigueur, excellence, mérite. Et en plus les élèves portent l’uniforme !

On peut pointer du doigt les causes du naufrage : des décennies d’expérimentations pédagogiques idéologiques et loufoques, la suppression du redoublement, le collège unique, l’abandon de la distinction au mérite, l’affaiblissement du niveau du Bac,  la suppression des maths dans le tronc commun au lycée, la multiplication des  priorités qui rendent les missions des établissements inaudibles, l’abandon de l’autorité de l’enseignant rarement soutenu par sa hiérarchie, le manque d’autonomie des établissements…

J’y ajoute le manque de liberté de choix des parents. Donnez un chèque éducation aux parents avec la liberté de choix de l’établissement; vous verrez que les parents plébisciteront les collèges et lycées public ou privés les mieux tenus, les plus exigeants.

Mais l’affaire du Lycée Stanislas est plus grave. 

Oui, il faut l’avouer le Lycée Stanislas est Catholique ; la religion catholique y a toute sa place, via les cours de catéchèse. On y suit l’enseignement de l’Église, ce qui est évidemment inacceptable pour les médias et la minorité de gauche intellectuelle qui donnent le ton et les ordres dans notre pays.

C’est un épisode de plus dans la montée de l’anticatholicisme en France.

Ces attaques ressemblent à celles qu’à dû subir récemment à l’Opéra de Nice cette chef d’orchestre italienne Béatrice Venezi, qui, en plus d’être belle et brillante – elle fut à 27 ans la plus jeune chef d’orchestre d’Europe – a eu le mauvais gout de revendiquer sa préférence pour la méritocratie, l’éducation à la beauté et à la complexité, et, pire, de s’afficher comme catholique, défenseuse de la famille et patriote.

L’excellence, la beauté, nos racines et la foi chrétiennes, que d’insultes insupportables à la bêtise, la médiocrité et la malveillance ambiantes !

Billet diffusé sur Radio Fidélité le 24 janvier 2024

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